06 avril 2012

Marcela Armas, viva Mexico

 

Marcela Armas, "I-Machinarius" (2008). Chaîne et engrenages, moteur, système de lubrification, huile,réservoir. Cette machine dessine la carte renversée de Mexico.


Découvrir d'intéressantes installations (complétées par des vidéos) sur le site de l'artiste :  http://marcelaarmas.blogspot.com/

Cette installation est visible dans le cadre de "Resisting the Present. Mexico 2000/2012", du 9 mars au 8 juillet 2012 au MAM
Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente à l’ARC l’exposition « Resisting the Present. Mexico 2000/2012 », composée d’une cinquantaine d'œuvres (installations, vidéos, dessins, photos et films). Elle rassemble une génération fortement engagée dans l’évolution sociale et politique de son
pays. Nés pour la plupart après 1975, ces 24 artistes sont actifs au Mexique depuis les années 2000... ...Les artistes réunis dans cette exposition viennent d’horizons différents (arts visuels, cinéma, documentaire…). Ils utilisent diverses stratégies qui peuvent prendre le chemin de l’activisme poétique, du détournement de problématiques nationales (guerre des narcos, criminalité, corruption, identité, immigration, frontières). Chacune traduit plus ou moins explicitement la prise de conscience d’un modèle économique en crise et le climat d’inquiétude que traversent aujourd’hui les sociétés soumises aux enjeux de la globalisation...

Extraits du communiqué de presse.
La page sur le site du musée n'existe qu'en cache???

L'avis de Télérama (Laurent Boudier):
Programmée, puis déprogrammée pour cause de brouille diplomatique, l'exposition du musée d'Art moderne de la ville de Paris sur la jeune scène artistique contemporaine mexicaine, enfin révélée en ce moment, est au final une fort bonne surprise. D'installations en vidéos, de dessins formats XXL en sculptures éclatées, on découvre une vingtaine d'artistes nés après 1975 : le dessinateur Bayrol Jimenez, le cinéaste Carlos Reygadas ou encore Marcela Armas qui propose une étrange sculpture suintant le pétrole sans fin… De bonnes découvertes.